Coups de coeur musicaux


Executive style

The Wiseguys. Executive style.

Des beats dévastateurs, des lignes de basse énormes, des samples toujours efficaces et de bon goût qui sentent le carton des vieux vynils, le premier album des Wiseguys est un régal pour les oreilles comme pour les jambes. Un hip-hop sans MC festif et jouissif, sans arrière-pensées, juste pour le plaisir, comme dirait Herbert léonard.



Ghost

The third eye foundation. Ghost.

Le disque le plus effrayant de tous les temps, qui transporte l'auditeur dans des manoirs hantés et des gouffres sans fond. L'instrumentation est ici totalement déstructurée pour ne constituer qu'un magma de sons caverneux et industriels, sur des beats sales et chaotiques. Un album qui craque de partout, à écouter dans le noir. Totalement fascinant.



Featuring birds

Quasi. Featuring birds.

Le rock de Quasi peut sembler au premier abord naïf et innocent, presque gentillet. Mais il est traversé par une mélancolie latente qui pointe à chaque coin de morceau. Compagnons de route d'Eliott Smith, les deux membres de Quasi partagent avec lui la même fragilité, et le même goût des pop-songs simples et grâcieuses.



Keep it unreal

Mr Scruff. Keep it unreal.

Malgré son patronyme ridicule, Mr Scruff n'a pas d'équivalent pour caresser l'oreille et secouer la tête de l'auditeur. Les samples sont toujours soyeux et chipés dans les meilleures B.O., les beats souvent ravageurs et entraînants. Et quelques très belles voix viennent parfois se greffer sur des compositions simples et efficaces.



Labradford

Labradford. Labradford.

Amateurs de grandes orchestrations et des productions épaisses et chargées, passez votre chemin. Ici peu de mélodies, peu de notes, voire peu de musique. Mais des climats envoûtants et hypnotiques, des accents épiques et des instants en apesanteur. Le post-rock est ici à son sommet, et chaque corde frottée donne des frissons, pour un son d'une froideur incomparable.



So... How's your girl ?

Handsome boy modeling school. So... How's your girl ?

Sur ce projet monumental et hétéroclite, Prince Paul et Dan the Automator invitent des artistes prestigieux à apporter leur contribution vocale ou aux platines sur des morceaux à forte dominante hip-hop, mais contenant également quelques magnifiques pointes de soul. Les invités donnent toute leur dimension à de magnifiques et épaisses textures sonores, portées par des beats lourds.



The broken down comforter collection

Grandaddy. The broken down comforter collection.

Les premiers travaux de Grandaddy, qui ont le charme de l'imperfection et l'énergie des débuts. Si les chansons manquent parfois d'épaisseur et de fondations, l'essence de Grandaddy est déjà là : la production fauchée comme marque de fabrique, la mélancolie des mélodies, la voix triste et fragile de Jason Lytle.



Radar

Earthling. Radar.

Sorte de hip-hop lunaire, Radar était un album avant-guardiste et novateur quand il est sorti en 1995. T-Saul pose sa voix haut-perchée sur des ambiances souvent tristes et mélancoliques, voyageuses, nourries de vieilles B.O., rythmées par des beats soyeux et peu agressifs. Un disque au charme indéfinissable, presque spatial, élévateur.



Oedipus Schmoedipus

Barry Adamson. Oedipus Schmoedipus.

Sans doute l'album le plus abouti de Barry Adamson, moins bande-son imaginaire que ses autres travaux, mais tout de même formidable creuset pour laisser divaguer l'imagination. Barry développe ici l'étendue de ses talents d'exceptionnel compositeur, et nous charme avec des morceaux aux orchestrations magnifiques, portées par des claviers omniprésents et des cordes grâcieuses. La grande classe.



Cold water music

Aim. Cold water music.

La formule de Aim est simple : un beat lourd et imparable, une boucle mélodique chatoyante et si possible mélancolique, quelques pointes de basses épaisses, et lorsqu'il le faut une belle voix féminine au chant ou un M.C. talentueux au micro. Inutile de lutter, la formule en question est d'une efficacité redoutable.



Day and night

Movietone. Day and night.

Un album à la tonalité difficile à définir, sorte de post-rock au coin du feu, mettant en scène une fragile voix féminine accompagnée d'une timide guitare sèche. Les morceaux sont épurés à l'extrême, seulement parfois soutenus par quelques notes de piano et quelques caressements de batterie. Difficile à pénétrer mais envoûtant.



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