M6, 10 h 20 : Hit Machine
Pris en sandwich entre M6 Boutique et Fan de (si vous arrivez à enchaîner les trois à la suite, vous méritez mon respect le plus sincère), Hit Machine est le dernier descendant du bon vieux Top 50. Devant un bon gros tas d'adolescentes au bord de l'évanouissement, les plus gros vendeurs de disques de notre planète viennent sur le plateau pour compléter le service-après vente de leur dernière galette. A ne pas mettre entre toutes les oreilles si comme moi vous aimez les belles orchestrations et les rythmes léchés, et pas les voix qui sonnent comme des cornes de brume comme notre chère Lara Fabian ou la dance de supermarché de Daddy DJ. Présenté par les désormais mondialement connus Charly et Lulu, des animateurs plutôt sympas malgré leur profession dégradante, notamment Lulu, un type assez lourd certes, mais qui est une des rares personnes à péter régulièrement les plombs sur le petit écran, qui n'est plus qu'un océan glacé de froideur et de contrôle.
TF1, 14 h 45 : Alerte à Malibu
Contrairement à l'écrasante majorité des émissions dont je vous ai déjà parlé (et que je ne visionne que très peu puisque je ne les aime pas), je regarde Alerte à Malibu toutes les semaines, sans exceptions. Et si par malheur j'en venais à être absent à l'heure de diffusion, je fais passer plusieurs coups de fils pour m'assurer qu'au moins un des mes plus proches collaborateurs aura enregistré le précieux feuilleton. Alerte à Malibu est une série remarquable, qui magnifie le courage des hommes bravant les évènements, risquant leur vie pour en sauver d'autres, Alerte à Malibu rend hommage à la mer, son immensité, sa beauté, mais informe aussi de ses dangers potentiels... Non, à la réflexion, je crois que ça n'est pas pour ça que je regarde Alerte à malibu. C'est peut-être à cause de la contruction solide et complexe des intrigues des épisodes, ou des dialogues shakespeariens qui donnent à réfléchir sur l'évolution du monde d'aujourd'hui. Non, ça n'est pas ça non plus. Ou peut-être est-ce le personnage de Mitch, une création unique dans l'histoire des séries télé, puisque malgré sa fonction de garde-côte, cet homme sait réaliser des opérations à coeur ouvert et a même publié une thèse sociologique sur les bienfaits du port du maillot de bain en milieu urbain. Aussi vertueux soit le personnage de Mitch, je ne crois toujours pas que c'est à cause de lui que je regarde ce feuilleton. En fait, comme tout le monde le sait, c'est bien sûr à cause des déesses en maillot rouge qui peuplent cette série que je la regarde, illuminant l'écran de leur présence explicitement sexuelle, même si leurs seins en plastique cahent parfois l'écran. On me reproche souvent de ne regarder la série QUE pour ça. Mais c'est un peu comme lorsque l'on va au musée, et que nos yeux restent un peu trop longtemps posés sur les courbes parfaites d'un nu sculpté. On nous dit "t'as pas fini de mater ?", et on répond "mais attends, c'est de la culture !". Et bien ici, c'est pareil, ce n'est que de la télé, y'a pas de mal.
France 2, 18 h 55 : Union libre
Après quelques mois passés au placard de France 2, puis relancée par l'émission de Ruquier à la radio, Christine Bravo la philanthrope s'est trouvé un créneau porteur que personne il l'avait essayé avant : faire découvrir l'Europe, en ces temps de globalisation économique et de mise en route de l'euro. Seulement si l'idée est bonne sur le papier, tout cela ne débouche le plus souvent que sur des caricatures grossières de la culture et de l'identité de nos voisins, se bornant le plus souvent à ne parler de leurs névroses consommatrices. Pourtant, les chroniqueurs-journalistes sont pour la plupart sympathiques et intelligents (sauf notre ami venant d'Italie, parfait specimen du branlottin transalpin qui marche les couilles en avant, ainsi que sa consoeur d'Espagne, très belle et mais surtout très niaise), mais malgré tout, ils doivent faire ce que Bravo leur demande, et se plier aux désirs de Dieu audimat. Et puis on est sur France 2, pas sur Arte. Alors, les sujets fouillés sur la mafia sicilienne ou la pauvreté Portugal, ce sera pour plus tard.
Tf1, 20 h 50 : Qui veut gagner des millions ?
Avec pour cette rentrée une carotte encore plus grosse : 1 million d'euros, soit pour les cons exactement 6 559 570 francs. Voilà qui va faire venir encore plus de monde à cette émission au succès impressionnant et aux ressorts imparables : Foucault en maître de cérémonie, au sommet de son art, sympa au début, solennel quand le suspense devient insoutenable; des candidats comme vous et moi, c'est-à-dire qu'il ne connaissent rien à l'architecture ou à la physique nucléaire, à qui on peut s'identifier; une mise en scène grave et haletante, qui captivera la ménagère de moins de 50 ans; et bien sûr la carotte, le jackpot, énorme et démesuré, qui fera rêver tout un chacun et notamment les jeunes cons qui peuplent nos campagnes, et qui se diront "ah je pourrai l'avoir ma Golf 4 avec ce fric, et même des baffles de 600 watts si ça se trouve". Tout cela est irrésisitible pour le spectateur de base, mais ce ne sont là que des recettes, des éléments pour retenir puis fidéliser le téléspectateur, comme la nicotine qu'on met dans les cigarettes pour rendre dépendant. Ce sont des pratiques contestables, mais qui ont malheureusement cours dans tous les programmes à succès aujourd'hui.
Canal+, 21 h 00 : H
Sur les écrans depuis quelques temps déjà, cette sitcom était avant son lacement annoncée fièrement par Canal comme la sitcom de qualité à la française, trash, provoc' et autres conneries de ce genre. Le cadre, un hôpital, était en plus un réservoir inépuisable en situations et autres micro-histoires qui permettent aux séries de se renouveller. Seulement engager les comiques en vogue du moment (pas forcément touours hilarants) ne garantit pas la qualité des épisodes. Si Eric et Ramzy étaient assez drôles du temps où ils étaient sur FunRadio, et si Jamel était plutôt bon quand il déboulait sans prévenir sur le plateau de la défunte Nulle part ailleurs, ça ne fait pas d'eux de bons acteurs de comédie. Et surtout, il faut des plumes inspirées pour soutenir tout ça, et malgré leurs efforts, les acteurs ne parviennent pas à sauver des scripts qui sentent le manque d'imagination, et l'inspiration pressurisée et bridée par la dictature du rendement et de la productivité de l'employeur. Alors on se retrouve toujours avec le même type de situation, faussement audacieuse, de cruauté gratuite ou de provoc' facile, de vannes très Canal nouvelle génération, qui certes fait rire le jeune lyceén d'aujourd'hui qui n'a jamais entendu parler de Seinfeld, mais qui ne fera pas passer ce programme à la postérité. Tout cela se passe dans des décors en carton et en matériaux de récupération, qui menacent à tout moment de s'effondrer, mais à Canal on fait des économies. Ils pourraient en faire encore plus en supprimant définitivement la série, et en reprogrammant tous les épisodes de Seinfeld, la sitcom de référence.
France 2, 23 h05 : Tout le monde en parle
Ardisson s'est quand même bien relevé après avoir été des années durant indésirable à l'écran. Finie la réputation de provocateur et les émissions poubelle, aujourd'hui monsieur Ardisson est fin lettré, il lit et écrit des bouquins, ce n'est plus le pervers qui dévoilait ce qu'il y avait sous les culottes des vedettes d'AB Productions avec son magazine Entrevue (dont il est aujourd'hui désengagé). Après la rédemption littéraire sur Paris Première, Thierry ne pouvait plus rester confiné à un public d'heureux possesseurs du cable ou du satellite. Il est donc fort logiquement revenu sur France 2, il y a déjà quelques temps, avec un talk-show pur et dur, toujours avec Baffie et ses vannes mitraillette mais sans sa mèche folle et son perfecto. On y voit des invités de tous horizons venir passer sur la table d'opération, se faire disséquer en direct, mais sans provocation et sans vulgarité, sinon c'est dehors, qu'il a dit le patron de la 2. Fini les questions du genre "Est-ce que sucer c'est tromper ?". Fini ? Je crois bien l'avoir déjà entendue, mais Marc Tessier devait être déjà couché. Ne croyez surtout pas que je m'offusque de ça, je veux simplement dire que le naturel revient vite une fois qu'on se sent installé comme l'est maintenant Ardisson. Difficile de la critiquer pourtant, il a la cote un peu partout, il est comme l'exprime un mot que je hais très "tendance". Seulement passées les deux-trois questions qui mettent l'invité mal à l'aise et la visite des deux gogos danceuses de Monsieur Philippe Corti, il n'y a plus que du vent, entre promo et concours de vannes. Mais ça, tout le monde n'en parle pas.
Canal+, 0 h 00 : Le journal du Hard
Après un mois d'attente insoutenable et fébrile, voilà enfin le journal du hard qui revient. La formule a beaucoup changé ces derniers temps. Les plus anciens d'entre vous se souviennent de Vandel, qui était bien plus à l'aise et drôle dans ce rôle de présentateur que pour lire les petites annonces en direct à NPA. Puis vint Alexandre Devoise, qui payait souvent de sa personne et faisait de véritable enquêtes de terrain profondes et fouillées, tout en offrant un contenu souvent drôle et léger. Après ce fut une éphémère apparition à la présentation d'une jeune femme dont je ne souviens plus le nom, dans un décor blanc et épuré, qui malheureusement n'a pas trouvé son public. Puis ce fut une simple voix sur des images clippesques assez laides, simple intermède sans âme entre les sujets. Et maintenant, dans un décor soigné, léché serait-je tenté de dire, retour à la présentatrice de charme et par n'importe laquelle, puisqu'après la jeune retraitée Julia Chanel c'est maintenant Clara Morgane qui s'y colle. Certes elle a parfois du mal à articuler et à mettre les mots d'une phrase dans l'ordre. Mais lui demande-t-on plus que d'exposer à un public de mâles cachant tant bien que mal leur confusion ce visage si angélique, qui cache d'insoupçonnables perversions ? Clara Morgane est magnifique, elle a talent fou, et on a réellement hâte de découvrir ses dernières productions cinématographiques. A part ça, pas grand chose de neuf, les sujets nous font toujours découvrir l'envers du décors (avec des visite régulières chez Patrice Cabanel, le Godard du porno, un poète qui philisophe toujours avec acuité sur une profession qu'il connait bien), et nous font découvrir un milieu qui apparaît souvent moins glauque et plus convivial que l'image véhiculée par certains catholiques intégristes. Seul problème du journal du Hard, il est de plus en plus long et dense, si bien qu'on a de plus en plus de mal à tenir jusqu'au film, si vous voyez ce que je veux dire (je crois que vous voyez).
Canal+, 00 h 10 : Le porno du mois
Pour les plus endurants d'entre vous qui auront survécu au journal du hard et à ses plasirs défendus, s'offre à vous le monde merveilleux et les bienfaits guérisseurs du porno du mois. Si je regarde sans compter tous les styles de porno, on préfèra tout de même une production bien de chez nous, avec Château Renaissance et comtesse nynphomane de rigueur, à une anonyme production américaine siliconée et animale, peuplées de mutants body-buildés et de femmes emplastiquées. Ici, pas de moqueries sur les dialogues au second degré qui font bien rigoler, mais du respect pour un genre marginal qui se donne souvent du mal pour stimuler nos corps caverneux. Certes, les rélisateurs prennent souvent bien des libertés avec les règles élémentaires de la narration cinématographique, et se contentent souvent d'emipler les scènes et les acteurs comme des tranches de jambon. Mais le porno du mois, c'est surtout l'occasion de voir en chair et en os nos stars préférées, celles qui nous font rêver dans le journal du hard : Philippe Dean, Laura Angel, Océane, Ian Scott, ou bien sûr la troublante Ovidie.
Tf1, 11 h 00 : Téléfoot
L'émission où le talent de Thierry Rolland peut enfin s'exprimer, puisque pendant les matchs, même si sa finesse nous parvient par bribes éparses, il ne dispose pas de toute la liberté qu'il a ici. Il est le maître de cérémonie de cette émission inamovible depuis la préhistoire, et il y fait absolument tout ce qu'il veut : calembours, blagues de cours d'école, revue de presse sympathique et bon enfant consacrée au bulletin hebdomadaire des bouchers des Boulogne boys, et hommage au moins de 13 ans de Fleurouille en Bornoy, qui son partis de chez eux à 4 heures du matin exprès pour voir Thierry en vrai. Mais Thierry n'est pas seul sur le plateau. Il entouré d'une joyeuse bande d'incompétents notoires, qui ne connaissent rien à la technique et à la magie du football, et qui sont là pour faire tourner des sujets tous plus inintéressants et consensuels, prenant tout de même parfois le temps de nous faire profiter de leur humour au ras du gazon. S'il est vrai que Pascal Praud a beaucoup fait ces derniers temps pour paraître moins antipathique (ses jeux de mots pourris me donnaient envie de le trépanner de mes mains), ses accolytes ne suivent pas le même chemin. Mention spéciale à Christian Jeanpierre et à ses insolites, qui rit beaucoup en nous montrant un éléphant qui jongle avec un ballon de football, mais qui parle peu de la traite des jeunes talents africains ou sud-américains par certains esclavagistes européens.
La Cinquième, 12 h 30 : Arrêts sur images
L'émission de l'excellent Daniel Schneiderman, qui tente de nous faire comprendre les mécanismes qui sous-tendent toute représentation télévisuelle, par une réflexion véritable sur le sens des images (que voit-on ? Qu'est-ce que cela signifie ? Pourquoi est-ce monté de cette manière ? Qu'a-t-on volontairement omis de nous montrer ?...), tout cela avec une acuité critique remarquable. Les dignitaires de nos chaînes de télé sont mis devant leurs contradictions, leurs mensonges, leurs tricheries, et ça c'est assez excitant. La moindre étincelle de sens, la moindre erreur est traquée sans relâche, rien ou presque ne leur échappe. Certes, l'équipe d'Arrêts sur images tombe parfois dans le travers de trop chercher la petite bête, de donner trop d'importance à des faits plus ou moins anodins, et ne de ne pas toujours se pencher sur certains problèmes de fond. Arrêts sur images n'est pas une émission politique, et elle a des comptes à rendre à son employeur (tout le monde se tient dans ce métier). Mais tout cela reste d'un très haut niveau dans l'océan de connerie télévisuelle dans lequel nous nous baignons ces temps-ci. Et puis en regardant cette émission, je vous assure, on se sent plus intelligent, car on ne nous parle pas comme à des chaudronniers (profession malgré tout respectable) comme on peut le faire sur une certaine chaîne commerciale française.
Canal+, 12 h 30 : Le vrai journal
Gros problème : mes deux émissions de télé favorites passent le même jour à la même heure. La nature est tout de même bien faite. Bref, passons. Le Vrai Journal est comme chacun sait l'émission de Karl Zéro, qui vise à nous présenter l'actualité non-officielle, libérée de toute pression gouvernementale ou des gens de pouvoir de la chaîne. Certes Karl Zéro n'est pas à prpoprement parler le type le plus indépendant du monde, avec sa connivence sympathique avec les politiques, mais le ton de son émission reste très largement plus incisif que n'importe laquelle des enquêtes d'investigation de TF1 ou de France 2. Les sujets sont le plus souvent pertinents, choisis parmi l'actualité passée sous silence eou déformée par d'autres médias, les journalistes sont souvent très bons (même si trois minutes sont insuffisantes pour évoquer la plupart des sujets), et lorsque Le Bidule vient se montrer, on parvient à un sommet de ce qui peut se voir à la télé, soit une critique sociale qui touche là où ça fait mal, enrobée dans un délire visuel et un humour noir et absurde irrésistible. Seul défaut du Vrai Journal, les séquences "réalisées avec trucages", qui se basent le plus souvent sur un jeu de mot foireux pour exprimer une idée pas toujours drôle et intéressante.
France 2, 18 h 15 : Stade 2
Depuis que Charles Biétry est aux commandes des sports sur France Télévision, Stade 2 a quand même une autre gueule. Fini les décors en papier maché et la table en bois, place à un décor futuriste aux lignes épurées et aux couleurs agréables. Certes ça fait des frais, ça ne sert pas à grand chose, mais il faut bien dépenser les énormes sommes d'argent que Biétry reçoit. La grande nouveauté de Stade 2 ces derniers temps, c'est l'arrivée de Christian Prudhomme à la présentation, un type triste à pleurer, qui parle d'une voix blanche, comme dans les films de Robert Bresson (pour les trois d'entre vous qui connaissent). A part ça, il faut noter la présence des journalistes Francis Maroto et Dominique le Glou, qui sont là depuis l'après guerre, et qui démontrent chaque week-end à ceux d'entre qui se découragent que l'on peut devenir journaliste et durer dans le métier sans le moindre soupçon de compétence.
M6, 20 h 50 : Capital
Capital est une assez bonne émission, surtout de la part de M6, rapport aux merdes américaines surgelées qui y défilent à toute heure. Les reportages sont dynamiques, rapides, bien foutus, et dénoncent souvent par des démonstrations simples des arnaques honteuses ou des méthodes commerciales perverses dont on ignorait tout (même si ça n'est pas le sujet principal de ce magazine). Mais ce qui m'énerve dans Capital, c'est la façon dont Emmanuel Chain bande lorsqu'il reçoit ses modèles, les chefs d'entreprise, a un point où cela devient d'une obscénité insoutenable. Ce qui m'énerve dans Capital, c'est que l'on y glorifie souvent la personne, disons plutôt l'espèce animale que je déteste le plus au monde : le commercial, cet être encostumé (sans aucune classe) dont la vie n'est que stress, mensonges éhontés, manipulation, choix de cravates et gel dans les cheveux. Un être arrogant et fier, qui malgré sa vie familiale et culturelle misérables est heureux du sort que la nature lui a réservé. Un être que nous devons combattre au quotidien, la survie de notre espèce en dépend.
France 2, 22 h 30 : Les Documents du Dimanche
Rendons hommage à la seule case documentaire de France 2, présentée par Christophe Hondelatte, à mille lieues des "52 sur la une" et autres "Droit de savoir" aux relents voyeuristes, obscènes et souvent fascistes (il arrive à Charles Villeneuve d'apeller Le Pen "Cher ami"). Ici de vrais documentaires, aux sujets totalement différents mais toujours intéressants, réalisés souvent par de grands noms du genre, qui s'intéressent aux grands problèmes du monde et de la société comme aux misères quotidiennes banalisées et aux gens ordinaires. Tout cela sans sensiblerie, mais avec modestie, rigueur et regard critique. Certes, la programmation est parfois inégales, mais elle est le plus souvent pertinente.
M6, 23 h 30 : L'érotique du dimanche soir
Pour clore la semaine en beauté, on se terminera, on terminera pardon, sur l'érotique du dimanche soir, où l'on trouve vraiment tous les genres de cinéma : on poura facilement se laisser séduire par les productions M6 stylisées et assez travaillées, aux intrigues alambiquées et toujours plus audacieuses, avec corps de rêve et silicone de rigueur. A l'opposé, on peut aussi tomber sur un Joe d'Amato des années 70, qui permet de se familiariser avec l'architecture romaine certes, mais qui nous montre, dans une ambiance rouge-orangée glauque et sordide, d'affreux moustachus en train de chevaucher de belles italiennes souvent à peine en âge de voir les films qu'elles tournent. Faites votre choix. Moi je vais me coucher maintenant.