Le Top 10 Musique


Goldfrapp

1. Goldfrapp. Felt mountain.

Un disque à la magie inégalable, beau à pleurer. La voix hypnotisante d'Alison Goldfrapp, les orchestrations fines et envoûtantes donnent la sensation de glisser sur du velours, allant même jusqu'à plonger parfois l'auditeur dans un état second. Un album enivrant, idéal, enrobé dans la plus belle des pochettes.



Since I left you

2. The Avalanches. Since I left you.

Un album indéfinissable, constitué de centaines de fragments de chansons brassés dans un shaker et servis sur des beats énormes dans un mélange jouissif et ininterrompu, mais toujours cohérent. Un disque inépuisable et d'une richesse incroyable en moments épiques, toujous dans un esprit joyeux et festif, fruit de plusieurs génies du collage musical.



Dummy

3. Portishead. Dummy.

Un album O.V.N.I. et novateur lorsqu'il est sorti en 1994, et créateur d'un vrai-faux genre musical, le trip-hop. Sombre à souhait, habité par la voix déchirante de Beth Gibbons, sur des mélodies et des ambiances d'une mélancolie rarement atteinte, Dummy doit beaucoup à Geoff Barrow, ses samples tristes, ses scratches toujours justes et ses beats d'une élégance folle.



Portishead

4. Portishead. Portishead.

Le second album de Portishead est un disque peu avenant, version plus âpre, plus sèche, plus noire que son prédécesseur, sans source de lumière. Mais c'est une collection de chansons magnifiquement tristes, toujours habitées par Beth Gibbons, qui doivent cette fois beaucoup à d'Adrian Utley et notamment à ses guitares déchirantes.



Desert's songs

5. Mercury Rev. Desert's songs.

Porté par une production riche et complexe, le rock de Mercury Rev atteint ici des sommets de raffinement et de grâce. Une succession de chansons épiques qui sonnent comme des classiques, élevées par un son luxuriant, qui donne une dimension insoupçonnée à cette magnifique collection de pop-songs définitives.



The sophtware slump

6. Grandaddy. The sophtware slump.

Toujours marqué par un côté bricolé et artisanal, Grandaddy passe la vitesse supérieure avec cet album. La fragilité et la mélancolie de Jason Lytle sont exacerbées, les mélodies toujours tristes et l'énergie intacte. Mais si la production est toujours fauchée, les moyens du bord donnent ici un son plus riche, plus épais, et les chansons en deviennent plus efficaces et importantes.



Deltron 3030

7. Deltron 3030. Deltron 3030.

Le meilleur album hip-hop du monde. Pas un hip-hop conventionnel bien sûr, puisque si Del fait des miracles au micro, ce sont surtout les compositions de Dan the automator qui émerveillent, plaquant des beats énormes sur des tissus sonores riches et complexes et des boucles mélodiques imparables. Un casting de rêve pour un disque aux trésors inépuisables, fruit d'un cerveau en ébullition.



Mezzanine

8. Massive attack. Mezzanine.

Mezzanine est un disque froid, peu aimable, dont l'écoute évoque parfois la traversée d'un désert de glace. La lumière peine à percer de ces morceaux secs mais d'une puisance rare, rythmés par des beats lourds et pesants, portés par des voix féminines magnifiques, et où des guitares tranchantes font parfois intrusion. Réellement envoûtant.



Bleed your cedar

9. Elysian fields. Bleed your cedar.

Atout majeur d'Elysian Fields, la voix charmeuse mais vénéneuse de Jennifer Charles élève vers des sommets de grâce et de beauté un rock majestueux, souvent triste et glauque, mais fait de compositions simples et directes, sans notes ou instrumentations superflues. Un son doux-amer véritablement irrésistible.



Endtroducing

10. DJ Shadow. Endtroducing.

Une symphonie hip-hop sans paroles, nourrie de samples soul-funk-rock magnifiés par le génie du collage de DJ Shadow. Des mélodies et des climats souvent sombres, sur des beats bruts et authentiques. Contient une chanson exceptionnelle, Midnight in a perfect world.



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